Désobéissance | 2018

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  Résumé

  Une jeune femme juive-orthodoxe, retourne chez elle après la mort de son père. Mais sa réapparition provoque quelques tensions au sein de la communauté lorsqu'elle avoue à sa meilleure amie les sentiments qu'elle éprouve à son égard...

   
  Notre avis

  D'un point de vue thématique ,le réalisateur aborde un amour interdit, la conquête de sa liberté face à l'oppression d'une communauté juive traditionnaliste.C'est un sujet traditionnel qu'on retrouve dans le film The cakemaker.

  Mais dans l'ensemble, le film est froid dans la représentation de l'amour: la passion, l'émotion, la sensualité sont absentes(et je ne parle pas de la représentation de la sexualité lesbienne,typiquement masculine, avec sa bande-son ridicule)

  Tout ceci fait qu'avec les lenteurs de la fin, on a du mal à partager cette histoire, on s'ennuie!

  Pour terminer, la fin n'est pas claire: qu'en est-il de la désobéissance annoncée?

  Je n'ai pas  parlé de la communauté juive et de ses codes qui restent inexpliqués.

  Ce n'est que mon point de vue!

   
  Thèmes abordés
  Le libre arbitre  la conquête de la liberté face à l'oppression d'une communauté juive traditionnaliste  un amour interdit  le désir homosexuel face à la bienpensance 

  Vos avis (1)

  • rachel

    

      Île-de-France  

    10/10 Pour un film que vous semblez avoir si peu aimer... Vous est bien généreuse. Pour ma part, ce n'est pas le film qui m'aura le plus touché, non plus. C'est vrai qu'il est froid, mais je crois que c'est le récit et les thèmes qui l'exigent.
    On est face à des protagonistes qui évoluent dans un huis-clos, un espace régi par des règles extrêmement strictes. Donc oui, c'est froid mais pour autant ce n'est pas clinique et c'est en adéquation avec le thème (pas sûre d'être claire).
    Pour la promesse de la désobéissance là encore vous êtes dure : c'est quand même l'histoire d'une femme qui a décidé et quitté sa communauté (la désobéissance initiale qui est certes antérieure au récit mais bien présent en filigrane) et d'une femme mariée qui quitte son mari futur rabbin de la communauté pour une autre femme. Elles sont au sens étymologique et religieuses désobéissantes : elles refusent de soumettre à quelqu'un d'autre (mari , père, traditions...).
    En ce qui concerne la scène, je ne l'ai pas trouvé si ridicule, c'était une scène d'amour qui n'avait pas la prétention/vanité de vouloir émoustiller les spectateurs à tout prix. Et il y a même cet instant où, si je me souviens bien, Esti bave (je sais ça ne sonne pas sexy) dans la bouche de Ronit. Et je ne saurais pas bien vous dire pourquoi mais c'était pour moi la meilleure prise du film. Peut-être parce que c'était si inattendu au vue du personnage d'Esti.